Tribune : la mode écoresponsable et nos valeurs

Les origines de Bhangara

Un trek au Népal

Un trek au Népal

D’un côté, Laura. Originaire des Asturies, région montagneuse du nord de l’Espagne, et mordue de randonnée et de botanique. Sensible à l’écologie depuis son enfance, elle se spécialise en Écophysiologie Végétale et effectue des recherches sur l’adaptation des plantes fourragères au changement climatique. Jusqu’en 2017, lors d’un trek dans les Himalayas avec Hugo, où elle découvre le chanvre népalais. Habituée à chercher la réponse aux problématiques environnementales dans le royaume végétal, elle a instantanément été interpellée par l’éventail d’avantages de cette fibre ancestrale, robuste et artisanale.

De l’autre, Hugo. Acteur aguerri du monde de l’entreprise, il a vu dans la fibre de chanvre, combinée au savoir-faire ancestral des népalais, une bienveillante opportunité. Celle de mettre en lumière ce pays, et plus particulièrement cette population au cœur sur la main, qui l’a fait tomber amoureux de cette région du globe. Entrepreneur n’ayant pas peur du risque, il décide d’associer à ce projet ses ressources et son expérience de l'entrepreneuriat afin de rendre au Népal, et à l’ensemble des acteurs locaux de ce projet, tout l’amour qu’ils méritent.

C’était peut-être la montagne russe d’émotions après avoir marché des semaines, avec un sac à dos comme seule compagnie. Ou l’euphorie de la redescente en ville. Le fait est que ce voyage a marqué un avant/après. La décision était prise de faire connaître ces étoffes pleines de charme en France, et de rendre son dû à cette plante au potentiel écologique si injustement méconnu. “Bhangara”, mot pour “tissu en chanvre” en népalais, était née.

Ce voyage a marqué un avant/après.

La décision était prise de rendre son dû à cette plante au potentiel écologique si injustement méconnu.

C’est alors que la création de sacs et accessoires en chanvre 100 % naturel a commencé. L’objectif ? Encourager le savoir-faire des communautés rurales du Népal, et soutenir exclusivement des petites manufactures à impact social prouvé.

Une culture écologique et saine… pour tous

Une culture écologique et saine… pour tous

Une fabrication zéro pollution : Pas de passages au tracteur. Pas de pesticides. Arrosage naturel grâce à la mousson. Fibre de chanvre ne comportant aucun résidu chimique, garantissant votre santé et mais aussi celle des agriculteurs qui le produisent. Les sols de cet environnement unique qu’est l’Himalaya, restent également préservés.

Le chanvre, durable ET biodégradable ?

Le chanvre, durable ET biodégradable ?

Bizarre, mais pourtant bien vrai. Le chanvre ne rétrécit ni ne s’altère facilement. Il n’est pas non plus attaqué par les bactéries, les champignons ni les rongeurs. Mais cela ne l’empêche pas d’être recyclable et biodégradable en fin de vie. Aurions-nous trouvé le textile écologique parfait ? Nous croyons en être très proches.

Le chanvre possède des propriétés antibactériennes et antifongiques,

ce qui explique son utilisation dans les cordages et voiles des bateaux d’autrefois.
Originalité et design

Originalité et design

Des accessoires pratiques, pensés pour une utilisation quotidienne. Des designs épurés faciles à porter ou originaux, pour sortir du lot. Des constantes : des articles confortables, une finition qualitative et la texture unique du chanvre. Enfin, une attention spéciale portée aux fermetures éclair et à toutes les coutures soumises à tension, pour une durée de vie inégalée.

Mieux produire pour mieux consommer

Mieux produire pour mieux consommer

La qualité discutable des textiles et vêtements classiques nous pousse à acheter des nouveaux habits sans arrêt. Ensuite, la sortie de nouvelles collections toutes les deux semaines nous invite à succomber à la tentation de l’achat forcené. Chez BHANGARA, on vous propose des nouveaux modèles tous les ans, et on veille à faire les choses bien. Achetez quand vous en avez besoin. De notre côté, nous nous assurons que nos articles vous suivent le plus longtemps possible.

Une fabrication éthique et équitable

Les conditions de travail des employés de l’industrie textile du sud-est asiatique défraient la chronique. Maîtriser l’ensemble de notre production a été un long chemin, et il nous en reste encore beaucoup à faire. Mais nous sommes déjà extrêmement fiers de nos ateliers.

Fini le gaspillage

Fini le gaspillage

Il arrive parfois que nos couturier.e.s se trompent. Une étiquette a été cousue de travers, ou ils n’ont pas utilisé le tissu de la bonne couleur.

Tous nos produits sont soumis à deux contrôles de qualité : l'un à l'atelier et l'autre à l'arrivée dans notre entrepôt. Si l'un de nos sacs ne répond pas à nos exigences de qualité et que la tare ou défaut n'affecte pas à leur fonctionnalité, nous mettons le produit ici.

Nous pourrions les rejeter et ne vendre que les bonnes pièces pour vous faire payer plein pot. Mais nous préférons les proposer au rabais plutôt que de dénigrer et de détruire le fruit d'un travail bien fait à 99%.

Petites causes, grandes conséquences

Petites causes, grandes conséquences

Vous avez choisi d’acheter un sac BHANGARA, et vous n’avez peut-être pas conscience d’avoir fait rien d’exceptionnel. Et pourtant. Du fait de choisir un sac en fibres naturelles, un sac synthétique n’a pas été vendu. Vous avez sûrement mis un frein à l’augmentation vertigineuse de la production de polyester, qui représente 70 % des fibres chimiques utilisées pour la confection de vêtements. En amont, des fibres synthétiques n’ont pas été fabriquées à partir de pétrole. Suite à votre choix, une rivière en Asie a reçu moins d’eaux usées et des gaz à effet de serre n’ont pas été émis. C’est un grain de sable, mais c’est le vôtre.

Votre sac Bhangara ne finira pas dans la mer… ou votre estomac

Votre sac Bhangara ne finira pas dans la mer… ou votre estomac

L’accumulation de détritus plastique dans l’océan est devenue sinistrement connue par la vue impactante du vortex de déchets du Pacifique Nord, aussi nommé “7ème continent”. Moins effrayante, car invisible, est la pollution due aux microparticules dégagées par les lavages des vêtements synthétiques. Pourtant, à hauteur de 500 kg par an, elles ne sont pas négligeables. Au contraire, il paraît même qu’on commence à les manger.

Un sac durable, mais pas éternel

Un sac durable, mais pas éternel

Un sac en plastique, c’est 400 ans de temps de décomposition. Nous espérons que vous entretiendrez une belle relation avec votre sac, mais si jamais vous le jetez dans la nature, ses fibres textiles (soit 95 % de sa composition) ne dureront pas plus de 4 ans.

Emballage recyclé, sur mesure et réutilisable

Emballage recyclé, sur mesure et réutilisable

Nous avons travaillé avec une entreprise française pour concevoir des emballages à base de cellulose recyclée, dont la taille s’adapte à chacun de nos produits de façon à minimiser leur poids et volume pendant leur transport. Nous n’utilisons aucune bulle plastique. Un papier de soie, également recyclé, protège chaque article. Enfin, vous pourrez réutiliser notre boîte d’expédition grâce à son deuxième adhésif.

Des textiles qui respectent les animaux : certification PETA Vegan

Des textiles qui respectent les animaux : certification PETA Vegan

Certains croient qu’être vegan se limite à ne pas utiliser de laine ou de cuir. Pourtant, le veganisme concerne aussi certains produits moins “visibles” dans lesquelles des matières d’origine animale sont utilisées, tels que des teintures, des colles ou des boutons. C’est ce que les membres de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) ont vérifié lorsque nous avons sauté le pas de faire certifier BHANGARA.

Aucune délocalisation

Aucune délocalisation

La fabrication textile est souvent délocalisée dans un souci de réduction du coût de production. Parallèlement, les conditions de travail sont difficilement contrôlables. Dans le cas de BHANGARA, notre identité naît du caractère unique du chanvre filé et tissé main népalais. Nous ne pourrions tout simplement pas exister sans le Népal.

L’avion, à défaut de mieux

L’avion, à défaut de mieux

Soyons clairs : oui, le transport de nos sacs en avion génère de la pollution. Néanmoins, le Népal n’a pas de port maritime, ni de réseau routier ou ferroviaire convenablement développés (il existe 59 Km de voies ferrées entre les villes Janakpur et Jaynagar mais Katmandou n’est pas reliée). Il s’agit pour l’instant de la seule manière de faire connaître cet artisanat, ce qui reste notre but ultime : aider les Népalais à grandir grâce à un savoir-faire unique, utilisant des ressources renouvelables.

Ce sont ce pays, ses gens et leur culture

ce qui nous donne de la force face aux obstacles et nous motive à avancer.
Passionnés du Népal

Passionnés du Népal

Développer une initiative de confection plus humaine et respectueuse de l’environnement est essentiel pour nous. Mais ce qui nous donne de la force face aux obstacles et nous motive à avancer ce sont ce pays, ses gens et leur culture.

Partager leur manière de simple de vivre, connaître leur diversité chaque fois un peu plus, nous laisser vaincre par leurs plats épicés, perdre notre regard dans leurs paysages sauvages… Cet échange professionnel est pour nous la meilleure chance que l’on aurait pu avoir pour profiter et rendre connu ce pays unique.